Yaweh El Lyon

Je sais que ces derniers temps je ne te parle que pour exposer mon cœur. Même pas je prend la peine de te louer. Je parle à des amis, je parle à des connaissances pour me sentir mieux. Mais je sais que je devrais te parler le plus à toi. Toi qui m’écoute le mieux .

Je ressens tes paroles dans mon cœur. Celles que tu m’as dite et que j’ai gardé. Yaweh tu es El Lyon. Et ce chant resonne dans mon cœur. Comme pour me rappeler que tu es là, présent et au dessus de tout. Au dessus de ce que mon cœur peut ressentir et tout ce que mon Esprit peut réfléchir. Comme pour me rappeler que quand tout semble trop, toi, le El Lyon, tu es au dessus du trop.

Tu es précieux pour moi. Même si je n’en donne pas l’air, tu l’es. Et je suis précieuse pour toi, je le sais. Car tu m’as dit que mon nom est écrit dans les paumes de tes mains, et que l’image de mes murailles ne quitte point tes yeux.

Même si je suis perdue, tu cours me retrouver, tu me rattrapes et me ramènes dans ta tour forte. Que ce soit au milieu de la nuit, dans un 15 m² ou sur une route sombre à la recherche d’un soit disant amour perdu. Que ce soit le matin, sur un sentier en plein bois ou au fin fond d’un bureau, ou encore installé dans un avion à destination lointaine. Je ne suis jamais seule. Tu me vois et tu es là, présent et au dessus de tout.

Yaweh El Lyon. Tu es là. Au dessus de mon trop plein d’émotion, de doute, d’erreurs et de peurs. Tu es là, au dessus de tout.

Accepte s’il te plait, le peu de mots imparfaits que je t’offre ce matin. Accepte des paroles entre deux sanglots, des murmures pâteux, des silences remplies de pensées. Acceptes les s’il te plait. Pour l’instant , c’est tout ce que j’ai à t’offrir.

Le souvenir de nos soirées de feu, en joie et de prière en langue que seul ton Esprit comprend, te rendent nostalgique de nous . Je le sais. Mais s’il te plait, Yaweh, je n’ai que ce trop peu pour l’instant que je peux offrir.

Mais si tu le veux bien, Yaweh, je sais que tu peux me le prendre, ce trop peu, trop plein de petites choses imparfaites et me les échanger contre un trop plein de toi, Très Haut. Alors je serai pleine de ton Esprit, ton Saint Esprit.

Je le sais, que tu peux à nouveaux me remplir de toi. En souvenir de ton appel sur ma vie. En souvenir de ta mort à la croix pour moi et de ce jour où dans l’eau du baptême, j’ai décidé de te suivre pour toujours. En souvenir de la joie du ciel, manifestée ce jour là. 16 ans plus tard, je te le rappel, mais toi je le sais, tu ne l’as jamais oublié. Alors s’il te plait, prends ce trop peu qui ne m’appartient pas, qui ne me définit pas, qui ne signifie rien et donne moi ce qui est au dessus, que tu m’attribue comme héritage. Car mes trésors sont en haut.

Je continuerai à te le demander. Et si je n’y parviens plus, je vais l’écrire, et si je n’en ai plus la force, je me contenterai de le désirer de tout mon être. Jusqu’à ce que toi sur ton trône très haut, tu prennes compassion et exécute ta miséricorde.

Ces derniers temps ont été compliqué pour moi. Mais tu me le dis, pour toi, c’est le moment de manifester ta puissance. Car lorsque je suis faible, c’est alors que tu me fortifie. Et lorsque le péché abonde, ta grâce surabonde.

Yawhé El Lyon !